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La Confrontation des Eléments
25 mars 2007

Chapitre 24 : Retour au bercail

Première destination. Non pas l'île où Kazuki était. Il était bien trop tot pour y aller, et de toute façon, les chances de la retrouver seraient trop minces. Ryugi fut un peu triste à cette pensée. Non, il retourna au pensionnat de maître Balmung. Point de départ de la magie. Et puis, Ryugi trouverait surement des indices là bas. Maître Balmung sait surement beaucoup de choses. Au mieux, il lui apprendrait quelque chose comme une technique dévastatrice de vent. Mais bon. Ryugi se faisait des idées. Il mit plusieurs jours pour arriver. Malgré sa vitesse supersonique, il y avait quand même une grande distance entre l'Everest et le pensionnat. Mais ce qui le retint le plus longtemps, c'était son sens de l'orientation plus que médiocre. Paumé surtout parce qu'il était arrivé en Thailande, puis en Afrique du Sud.

A quelques kilomètres de la pension, Ryugi sentit un gros tremblement de terre. Pas de chance, Ryugi était épuisé. Il ne pouvait plus courir aussi vite. Cependant, Ryugi donnait tout ce qu'il pouvait pour aller le plus près possible de l'épicentre du séisme. Apparemment, c'était la pension même. Ryugi avait un très mauvais pressentiment. Il ne pouvait pas donner sa vitesse. les tremblements de terre s'enchainaient. Les vents semblaient furieux. Ryugi était poussé par les vents, et n'avait plus assez de forces pour ne pas se laisser influencer par la direction de ces tempêtes. Il devait prendre une décision. Braver l'interdit ou pas? Non. S'il y avait un ennemi... mais bien sur qu'il y avait un ennemi. Maître Balmung ne frerait pas tant de dégats pour retaper la pension, et de toute façon il n'avait pas le pouvoir de la terre. Sauf si c'est lui qui... Non, impossible. Pas lui! Sinon il l'aurait fait depuis longtemps lorsqu'il en avait l'occasion.

Lorsque Ryugi arriva à la pension, il y avait un gros trou. La pension était à moitié dévastée. Ryugi voyait Maître Balmung en plein conflit avec une personne encapuchonnée. Ryugi ne pouvait distinguer qui c'était. En tout cas, Maître Balmung était dans un sale état, blessé. L'autre semblait matriser la terre : Etait-ce lui qui s'en était pris à Aelia et Kazuki? Taille moyennement petite. Ryugi ne savait pas qui c'était, mais on ne s'en prend pas impunément à Maître Balmung. Ryugi n'avait pourtant plus d'énergie. Mais il savait que s'il bravait l'interdit et déchainait sa colère, sa puissance remonterait au dela de son maximum en temps normal. Tant pis. Ryugi fit exploser sa colère. On sentit alors dans la pièce un grand rassemblement de magie à l'endroit où Ryugi était. Assez pour que les deux combattants soient déconcentrés et détournèrent leur attention tous deux sur Ryugi.

"Ryugi?"Cria maître Balmung.

On pouvait y lire du soulagement et de la surprise. Ryugi était vraiment énervé. Il s'élança dans le combat vers l'individu en créant une épée d'argent pas très grosse mais très légère. Ainsi, très rapide. Ryugi donna toute sa vitesse mais l'individu encapuchonné était très rapide aussi. Il évita les enchainements de Ryugi mais dut sauter assez haut pour éviter un coup. Ryugi en profita pour sauter derrière lui, créer une massue géante en plomb et frapper de toutes ses forces l'individu. Une seconde avant le choc, Ryugi croisa le regard de l'individu. Ainsi, Ryugi vit étrangement le visage de Kazuki; Surement un effet de son imagination, le fait de tout le temps penser à elle, surtout en la présence d'un controleur de la terre. En tout cas, il pensait que gràce à ce coup, Kazuki serait vengée. Il frappa de toutes ses forces l'individu vers le sol. Il s'écrasa à terre dans un grand boum mais lorsque Ryugi réatterrit en faisant disparaître sa massue, l'individu avait disparu. Il ne restait que la cape et la capuche. Ryugi ne comprenait pas. Il ne l'avait tout de même pas fait disparaître d'un simple coup?

Ryugi se calma. Il reprit ses esprits. La pension était en ruines. Ryugi regarda aître Balmung. Lui aussi était gravement blessé. Maître Balmung tomba à terre. Ryugi n'avait par contre aucun pouvoir de guérison. Il commençait à paniquer. Maître Balmung perdait beaucoup de sang, et l'hopital le plus proche était à quelques kilomètres. Tant pis, il lui restait suffisamment d'énergie, Ryugi le porta sur ses épaules et courut de toute sa vitesse pour l'emmener à l'hopital. Cela lui prit plusieurs minutes. Lorsque maître Balmung fut allé aux urgences, on put faire en sorte que ses jours ne soient plus comptés. Cependant, lorsque Ryugi entra dans la chambre d'hopital où il était, il avait tellement de bandages que l'on aurait dit une momie New look.

"- Bonjour, maître Balmung... Ca va?
- Bof, dans cet état, je pourrai pas bouger le ptit doigt d'après les mèdecins avant 6 mois.
- Et comment on pourra gérer la pension?
- Justement, faut que tu ailles libérer les enfants de leur cachette. Je les ai enfermés pour pas qu'ils soient blessés à la bataille. Vite, avant qu'ils ne manquent d'oxygène...
- Oki, je file tout de suite! C'est où?
- Tu te souviens, le couloir interdit? Ben c'est là. Dans l'aile non endommagée de la pension. La pension a tout un côté de ravagé, mais heureusement, ce côté là n'avait rien.
- Oki, j'y vais!
- Attends! Donne moi ta main."

Ryugi mit sa main sur celle de Maître Balmung. Il sentit un courant de magie le traverser, quelque chose de froid. Ryugi brillait d'une lueur blanche. Et se sentait de plus en plus puissant.

"- Voila, je t'ai passé mes pouvoirs de l'air. La raison est simple, si Zanapher venait, il aurait aucun mal à me tuer vu que je suis cloué dans cet état pour six mois au moins, et au mieux. Et je préfère largement que ce soit toi qui ait mes pouvoirs plutot que lui... Je t'apprendrai à t'en servir. Mais va libérer les enfants d'abord et mets les en lieu sur. Voici l'adresse d'un autre pensionnat, celui qui la dirige est un de mes amis. Je compte sur toi.
- D'accord!"

A cet instant, Ryugi fila. Sans se rendre compte que Maître Balmung voulait lui dire autre chose. les enfants d'abord. Tant pis, il ne connaitra pas encore l'identité de l'agresseur encapuchonné de tout à l'heure...

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